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Bugs (Anticodexxx)

Bugs (Anticodexxx)

Ink on school copybooks. Installation. 1.54 Contemporary African Art Fair. London. 2017.

Bugs 

“In Bugs (Anticodexxx), Aïcha Snoussi again uses notebooks to create an installation work that denies the typical function of an index or reference book. Like The book of anomalies, Bugs (Anticodexxx) is a series of notebooks filled with drawings and displayed so that only a limited number of the pages are visible to the viewer. As in her other works, Bugs (Anticodexxx) problematizes the gender binary by depicting uncanny genital forms and by hinting at non-normative sex acts. In Bugs (Anticodexxx), however, Snoussi seems more explicit about the disruptive potential of queerness. The title, “bugs,” may refer to organic insect life, and may also refer to an error in code, such as a software bug. Additionally, the “xxx” in the title connotes pornography or explicit sex. Snoussi has articulated that performing non-normative or deviant sex acts can be an embodied, queer method of disrupting social systems that rely on heteronormativity and monogamous, reproductive heterosexual sex.” 

Anne-Marie E. Butler, 2019

C’est d’ailleurs en référence à l’enfance que la Tunisienne Aïcha Snoussi produit l’une des installations les plus stimulantes de cette édition d’1:54. Présentés à plat sur des étagères, ses cahiers d’écoliers plongent le visiteur dans un monde en noir et rouge où l’organique, le végétal et le mécanique s’entrelacent. « Dans une rue marchande de Tunis, je suis tombé sur ces vieux cahiers qui étaient vendus au kilo, se souvient l’artiste. Ils sont, d’une certaine manière, le premier support de notre rapport au savoir. En dessinant dessus, en découpant, charcutant, déchirant, je construis une sorte d’anti-encyclopédie. » Le titre de l’oeuvre dit à peu près la même chose : Bugs (Anticodexxx)​. «C’est à la fois une référence aux insectes et aux bugs informatiques, c’est quelque chose de minuscule qui finit par gangrener tout l’espace », explique cette artiste qui travaille à Paris. Posés sur des porte-Coran, certain cahiers ne comportent aucun dessin, seulement des déchirures, comme s’il s’agissait de se tenir à distance des manuscrits enluminés, précieux et intouchables… « Cela ne me gêne pas que l’on touche les œuvres, au contraire », précise l’artiste.

Nicolas Michel, 2017.

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