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July 2021

Ecartelé, ficelé à la régularité des formes symétriques et croissantes, dans la promiscuité de l’espace, se dégage la précision d’un geste au milieu du brouillard.  L’amas de couleurs - atomes désintégrés - flotte et se soustrait, se ramène à la surface qui se fait centre. Des cendres éparpillées sur le parquet et les traits réguliers de la description scientifique. Régularisation de ce qui dévie et qui pénètre. Régularisation du non-identifié, non répertorié, non classifié. L’inconnu, l’étranger, l’exilé. Les frontières se dilatent. Entre les masses compactes et le vide, le trop-plein, l’inconnu décousu au milieu des mots d’une langue qu’on croirait vraie. Lettres calligraphiées du mystique qu’on saisirait presque – si on ne s’y attardait pas. Lorsque l’oral transpose la réalité, alors, un mur s’élève et fait tomber une à une les briques de l’éperdument épris, lentement, au fil des mots qui noircissent les pages. Le remplace le prisme de l’avant-garde, celui au sein duquel on ne parle pas. On se garde de toute démonstration, et le futur est au silence. Il est à la chaire, à la cyprine qui inonde les cuisses et les voix qui se terrent quelque part où résonne l’écho d’une musique grinçante et répétitive. Contracte, dilate,

Visual artists Aïcha Snoussi (Tunisia) and Alida Rodrigues (Angola) illustrate a body of imagery that is developed from distortions of the social world and vestiges of the imaginary. Both artists are working through a conceptual use of tonal darkness that is both sharp and playful. Snoussi’s black ink drawings depict a sequence of seemingly contradictory elements that are animated through the use of shadow, density, scale, and site, while Rodrigues’ grayscale collages emerge from the space of portraiture and flora reproduction. Still, both of their works appear to be sites of multiplicity and responsive to interior impulse. Both blur the separation between artifice, repetition, and the mythical. This ambiguity that comes into being shifts our patterns of perception and suggests a more lingering approach to the act of looking.   Working both in murals and on paper, Aïcha Snoussi’s drawings can be sculptural or comic in effect. Whimsical, enigmatic, and even sometimes erotic, her use of the notebook as both format and object exemplifies these qualities. Despite their yellowing pages and binding and the free swinging nature of the notebooks hung in installations, Snoussi’s hand is precise and studied. Her images reflect a range of fictional characters, industrial geometry, and irregular depictions